Les rêves du GAMS Belgique pour 2023

L’équipe du GAMS Belgique souhaite vous présenter ses meilleurs vœux. Chacun·e des travailleur·se·s tient à vous remercier pour votre soutien et votre engagement auprès de notre association. Nous souhaitons à nos partenaires et à nos allié·e·s de conserver leur ferveur et leur détermination dans les luttes qui nous lient.

Nous souhaitons force et courage aux femmes concernées par les mutilations génitales féminines, et à tous·tes, nous souhaitons de tout coeur, santé, bonheur et prospérité. Cette année 2022 fut riche en actions, en formations et en partenariats. Notre équipe ne cesse de s’agrandir tout comme nos rêves pour 2023 et les prochaines années.

Khadidiatou Diallo, Fondatrice

Pour 2023, je rêve que l’équipe puisse continuer à sauver les filles des mutilations génitales féminines et que le monde soit en paix et devienne meilleur. Je vous souhaite une bonne année, du bonheur et surtout la santé. Prenez soin de vous et des autres.

Diariou Sow, Présidente

Pour 2023, je rêve que l’on puisse bénéficier de fonds structurels pour garantir le bien-être et des contrats stables pour nos employé·e·s en vue de faire ce que l’on fait le mieux : accompagner les personnes concernées par les MGF. En attendant l’abolition totale des MGF dans le monde, je rêve d’une meilleure prise en charge et d’une meilleure prévention des personnes concernées.

Fabienne Richard, Directrice

Pour 2023, je rêve que plus aucun·e migrant·e ne dorme dehors. Lutter contre les MGF en Belgique, c’est aussi lutter pour une politique d’accueil et d’asile humaine et digne.

Moussa Diong, Responsable administration et finance

Pour 2023, je rêve de financements structurels et pérennes pour mener à bien notre mission.

Julie Jadot, Chargée des Ressources Humaines

Pour 2023, je souhaite une évolution des droits et des libertés des femmes. Je souhaite que la notion de plaisir (de vivre) soit accessible à toutes, partout dans le monde.

Lisa Keepen, Assistante de direction et de communication

Pour 2023, je rêve que chaque province ait sa propre antenne du GAMS Belgique.

Marianne Nguena, Coordinatrice du Réseau des Stratégies Concertées et de la Communities of Practice (CoP)

Pour 2023, je souhaite que plus de professionnel·le·s en contact avec notre public intègrent le réseau des Stratégies Concertées de lutte contre les mutilations génitales féminines (SC-MGF) pour qu’ensemble, nous puissions renforcer la qualité de la prévention et de l’accompagnement des femmes concernées par les MGF et des filles à risque.

Aminata (Anita) Sidibe, Chargée de projets Réseau MGF Wallon

Pour 2023, je souhaite trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle. Je souhaite aussi arriver à bout du projet du diagnostic communautaire et arriver à réaliser un travail utile aux femmes concernées par les MGF.

Mariama Bah, Responsable des Community Voices

Pour 2023, je rêve que les relais soit pleinement engagé·e·s dans la sensibilisation aux MGF et qu’à travers la mise en oeuvre de leurs projets, ils et elles arrivent à convaincre efficacement leurs communautés.

Margarita Coppé, Responsable communication

Je rêve qu’en 2023 notre collaboration avec Halimata Fofana – activiste, écrivaine et la marraine de notre campagne préventive – puisse inspirer les communautés concernées, entre autres. J’espère que toute l’équipe et les relais communautaires trouveront les ressources et le courage de continuer à réaliser notre rêve partagé : l’abandon de l’excision !

Leïla El-Mahi, Chargée de projets & Storyteller

Pour 2023, je rêve de réaliser un podcast pour le GAMS Belgique mettant en valeur les axes, les projets et de donner la parole aux travailleur·se·s, aux militant·e·s et aux personnes concernées qui luttent contre les MGF.

Laurie-Anne (alias Béa) William, Community Builder

Pour 2023, je rêve de sensibiliser le plus de gens possible sur les réseaux sociaux notamment pendant les campagnes du GAMS Belgique.

Annalisa D’Aguanno, Psychologue

Pour 2023, je rêve que toute personne reçue au CGRA (Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides) puisse bénéficier d’un environnement bienveillant et propice à la parole. Je rêve d’auditions humanisées, de traductions adéquates, d’une protection internationale réelle et effective. Je rêve de pouvoir offrir un suivi qui laisse plus de place à la thérapie et moins aux démarches administratives liées à la demande d’asile.

Carolina Neira Vianello, Responsable de l’antenne de Bruxelles et travailleuse sociale

Globalement, je rêve juste d’un monde plus égalitaire, juste et solidaire. Je rêve que toutes les femmes puissent être libres de choisir, d’agir, de décider, de jouir, de rêver… libres de sexisme, dominations, oppressions, sans que leur corps soit considéré comme un objet ou une marchandise. Même si la lutte est lourde et longue, je rêve qu’un jour nous arriverons à mettre K.O. ce système patriarchale, la base structurelle des discriminations, exploitations, inégalités… des violences… de tous nos malheurs. Résistons !

Feven Tsehaye Tekle, Animatrice communautaire

Je ne veux plus de violences faites aux femmes, nulle part, plus jamais !

Keyla Lumeka, Juriste

Pour 2023, je rêve que le détectomètre, outil d’identification au risque d’excision, soit connu et utilisé par tous·tes les professionnel·le·s en contact avec des personnes concernées par les mutilations génitales féminines.

Lotte Buekenhout, Juriste

Pour 2023, je rêve que les parents des filles à risque d’excision reconnus comme réfugiées, le soient également. Protéger les filles des MGF, c’est aussi protéger leurs parents. Je rêve que l’on puisse renforcer l’équipe néerlandophone du GAMS Belgique et la visibilité de notre organisation et de la problématique auprès des instances judiciaires de la région flamande. Je rêve d’une table ronde des instances impliquées dans le signalement des situations à risque d’excision pour harmoniser le traitement et la prise en charge des personnes concernées.

Pauline Soupa, Sage-femme

Pour 2023, je rêve d’une collègue sage-femme néerlandophone.

Mélanie Jocquet, Coordinatrice des activités en Wallonie

Le public du GAMS Belgique regroupe majoritairement des personnes en demande d’asile. Pour 2023, je rêve que l’on puisse toucher et accompagner davantage de personnes concernées arrivées par regroupement familial, sans séjour légal ou encore des 2e et 3e générations en Wallonie.

Maud Jeulin, Psychologue

Pour 2023, je rêve qu’on puisse avoir des retours des femmes reconnues réfugiées, qui ont bénéficié d’un suivi psychologique au sein du GAMS Belgique. Je rêve qu’on puisse développer une équipe mobile pour atteindre les femmes les plus isolées, avec à son bord un.e gynécologue et/ou une sage-femme, une psychologue et des animatrices communautaires. Je rêve que l’on puisse développer un service de santé mentale à part entière pour l’accueil des femmes concernées.

Aïcha Ali Abdou, Animatrice communautaire

Pour 2023, tolérance zéro en ce qui concerne les MGF et les mariages forcés pour les mineur·e·s. Mon rêve ? Que les générations futures puissent respecter le bon côté de la tradition et de la culture et préserver l’héritage culturel et linguistique de leur pays, ce qui ne nuit pas à l’intégrité des personnes.

Ismatou Bah, Animatrice communautaire

Pour 2023, je rêve de pouvoir revoir ma famille que je n’ai pas vue depuis 13 ans et de passer du temps avec mes parents sous l’arbre à paroles.

Elly Pauwels, Juriste

Pour 2023, je rêve de mobiliser des artistes belges autour de la création d’une oeuvre d’art, qui honore le clitoris ! Ces oeuvres d’art uniques, symbolisant le combat du GAMS Belgique, seront vendues aux enchères au profit de la lutte contre l’excision. Je rêve que les Instances d’Asile (CGRA/CCE) accorde une « présomption d’innocence et de confiance » aux demandeuses de Protection Internationale dans l’évaluation de la crédibilité de leur récit. Une femme/une fille, migrante, ayant subi, ou risquant de subir, une MGF et/ou un mariage forcé, est une victime, souvent vulnérable. Sa parole doit être entendue et crue. C’est en les écoutant et les protégeant que la lutte contre les mutilations sexuelles, et autres violences de genre liées, progressera.

Fos Mohamed Nur, Animatrice communautaire

Pour 2023, je rêve que le travail des animatrices communautaires soit davantage valorisé et reconnu.

Louise Da Via, Responsable de l’antenne de Liège et travailleuse sociale

Pour 2023, je rêve d’une politique et d’une prise en charge plus humaine vis-à-vis des personnes migrantes.

Hortense Uwantege, Psychologue

Pour 2023, je rêve de pouvoir développer un travail psychologique avec les hommes des communautés concernées par les MGF, de pouvoir les sensibiliser et recueillir leur vécu émotionnel par rapport à cette pratique.

Flore Bollaert, Coordinatrice des activités en Flandre

Je rêve que toutes les antennes reçoivent un soutien financier structurel et trouvent la stabilité. Je rêve que nous puissions trouver plus de moyens de sensibiliser les communautés concernées par les MGF. Je rêve que les filles à risque puissent être protégées et que ces efforts deviennent un effort partagé.

Jessica Tatout, Travailleuse sociale

Pour 2023, je rêve que tous·tes les professionnel·le·s en Belgique soient sensibilisé·e·s au sujet des MGF, afin que toutes les filles et femmes concernées vivant sur le territoire belge trouvent l’accès au soutien auquel elles ont droit.

Ewout Gubbels, Travailleur social

Je rêve d’une politique où personne n’est laissé derrière dans le froid. Je rêve d’une politique qui accueille humainement les femmes et les enfants en fuite, et qu’ils ne soient pas vulnérables à cause de lacunes dans les politiques et procédures. Je rêve d’accueillir de nouveaux·elles collègues dans notre nouvelle antenne à Anvers et de construire ensemble des fondations pour augmenter notre portée et impact sur notre groupe cible à Anvers.

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Toute l’équipe du GAMS Belgique vous remercie pour votre soutien dans la réalisation de nos rêves jusqu’à présent et dans cette nouvelle année 2023 ! Bonne année & bonne santé !

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