Bénévoles
Youth Activist
Une des forces du GAMS Belgique est que l’association se base sur l’implication des communautés concernées par les mutilations génitales féminines. Les Youth Activists du GAMS Belgique sont des jeunes bénévoles engagé·es, âgé·es de 18 à 30 ans, issu·es principalement des communautés concernées par les MGF.

À travers leurs actions, ces jeunes deviennent des acteur·rices du changement en sensibilisant leurs proches, en participant à des campagnes de prévention, et en prenant la parole devant leur pair·es.
Leur engagement est essentiel pour :
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Briser les tabous autour des MGF et des violences de genre,
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Et porter la voix des nouvelles générations dans la lutte pour les droits sexuels et reproductifs.
En rejoignant le réseau des Youth Activists, les jeunes accèdent à :
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Des formations, des espaces d’échange
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L’opportunité de contribuer à des projets concrets, en Belgique et à l’international,
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Une communauté solidaire.
En 2025, les Youth Activists étaient composés de 9 jeunes entre 18 et 30 ans.
Tu as entre 18 et 30 ans et tu veux t’engager ?
Écris-nous à youth.activists@gams.be ou contacte-nous sur Instagram @gamsbe.
Les activités des Y.A.
Table ronde intergénérationnelle
Le 25 février 2025, le GAMS Belgique organisait, en collaboration avec le cercle étudiant Binabi, une table ronde sur le Campus du Solbosch (ULB).
L’objectif ? Créer un espace de dialogue entre jeunes et moins jeunes, issu·es de diverses communautés, pour échanger autour de sujets parfois sensibles, parfois clivants, mais essentiels : l’égalité femmes-hommes, l’mpact des réseaux sociaux, la place des traditions et la transmission intergénérationnelle des valeurs et des luttes.
Cette rencontre a permis des échanges sincères, dans une ambiance bienveillante. Merci à toutes les personnes présentes d’avoir contribué à ce moment fort de partage et d’écoute mutuelle !
Création originale – « Être une femme, c’est… »
À l’occasion du 8 mars, Journée Internationale des droits des Femmes, cinq jeunes du groupe Youth Activists ont imaginé, écrit et joué une pièce de théâtre sur le thème : Être une femme, c’est…
À travers des scènes inspirées de leurs vécus, de leurs observations ou de récits entendus, ces jeunes ont exploré ce que signifie être une femme aujourd’hui, entre libertés, pressions, résistances et espoirs. La pièce aborde avec force et sensibilité des sujets comme : les injonctions sociales, les traditions, la charge mentale, l’harcèlement et la puissance de la sororité.
Représentée à quatre reprises devant des publics variés, la pièce a touché, questionné, fait rire parfois, et surtout, ouvert la voie à des discussions essentielles.
Bruxelles
- Coordination : Aminata Sidibe & Lisa Keepen
youth.activists@gams.be
« Journaliste et présentatrice de profession mais aussi militante des droits humains, j’ai depuis le plus jeune âge milité contre l’excision et le mariage précoce. Malheureusement, dans certaines mentalités africaines, il est ancré qu’une femme devrait être excisée et mariée jeune. Je me suis retrouvée en Belgique pour des faits similaires et j’ai voulu continuer sur la même lancée. Je suis relais communautaire et je ne regrette pas ce choix. J’ai rencontré plusieurs personnes dans mon cas, voire dans des situations pires, et aujourd’hui ces femmes se sentent comprises, écoutées, épaulées. »
FATIMETOU SOW
Relais communautaire
« Depuis des années, je suis militante contre les violences faites aux femmes et les mutilations génitales féminines. Cela fait quelques mois que je me suis investie dans cette lutte via le GAMS Belgique.
Pendant des années, je fonctionnais avec ce principe : après tant d’épreuves endurées, j’avais pris la décision que plus jamais aucun sujet en lien avec l’excision ne pourrait m’ébranler et que la faiblesse n’existerait plus pour moi.
À travers la formation de relais communautaire que j’ai suivie au GAMS Belgique, j’ai appris le sens du mot solidarité, ce lien unique et très fort a contribué à m’apaiser de cette sourde douleur omniprésente. Les connaissances acquises me permettront également d’informer et accompagner d’autres femmes et de contribuer à faire changer les mentalités sur les inconvénients des MGF. Cette formation de relais communautaire a tout changé. Grâce aux témoignages des collègues relais et des différent∙e∙s intervenant∙e∙s, je me suis rendu compte qu’il y a des moments dans la vie où il est préférable de se remettre en question, où certaines décisions doivent être revues, que l’échec peut être positif. Je me suis rendu compte que je n’étais pas aussi forte que je le croyais et qu’aujourd’hui, enfin, mes faiblesses et ma vulnérabilité sont supportables. »
AWA NIKIEMA
Relais communautaire