GAMS BELGIQUE

INSTAURER LE DIALOGUE SUR LA DÉSINFIBULATION

En partenariat avec le SPF Santé publique et l’Université libre de Bruxelles (ULB), le GAMS Belgique a publié une vidéo informative, traduite en 9 langues, pour permettre d’informer et de rassurer les personnes qui vivent avec une mutilation génitale féminine (MGF) de type « infibulation » à propos de la désinfibulation.

Les questions

  • Pourquoi se faire désinfibuler ?
  • Quand le faire ?
  • Comment ça se déroule ?
  • Quels sont les soins post-opératoires ?
  • Quels sont les changements auxquels il faut s’attendre au niveau du corps ?

L’infibulation, ou MGF de type III selon le classement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est caractérisée par le rétrécissement de l’orifice vaginal avec recouvrement par l’ablation et l’accolement des petites lèvres et/ou des grandes lèvres, avec ou sans excision du clitoris. Cette forme de MGF peut entrainer des complications physiques ou psychologiques chez la personne qui l’a subie. Infections, douleurs, et difficultés lors de l’accouchement font partie des conséquences les plus courantes.

La désinfibulation est une opération qui permet de réduire ces problèmes de santé. La décision de cette intervention doit cependant être prise par les personnes concernées en pleine connaissance de cause.

Une vidéo

Cette vidéo a donc pour objectif d’aider le personnel soignant à informer et sensibiliser.

Cet outil a pour objectif de réduire l’anxiété des personnes concernées en améliorant leur compréhension de l’intervention et en obtenant leur adhésion au traitement.

Ce sera également un outil de qualité à destination du personnel soignant responsable de la prise en charge des mutilations génitales féminines.

La vidéo est disponible en 9 langues : français, néerlandais, anglais, arabe, tigrinya, amharique, peul, somali et afar. Des sous-titres en français, anglais, néerlandais et allemand sont disponibles. Elle a été réalisée par Studio Boniato en collaboration avec The Ink Link, et co-construite avec les femmes concernées et les intervenant∙e∙s de santé.

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