Campagnes
Ensemble, faisons de ce voyage un bon souvenir
En juin 2022, à quelques semaines des départs en vacances, le GAMS Belgique a lancé une campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux dans le cadre de notre projet associatif : le collectif MGF, en partenariat avec AWSA-be, Oasis Belgium et le centre de planning familial FPS de Liège. Notre objectif commun est de toucher un maximum de personnes concernées par les mutilations génitales féminines, et ainsi de prévenir les excisions lors de retours au pays.
À travers une série de photos et de textes réfléchis en focus group avec des personnes concernées, le GAMS Belgique veut montrer qu’avec une bonne préparation, on peut partir le cœur léger et faire de ce voyage, un bon souvenir.
Ma Vie Derrière les Masques
Le 8 mars 2022, à l’occasion de la Journée Internationale des droits de la femme, le GAMS Belgique vous partage le résultat de son dernier projet : Ma Vie Derrière Les Masques. Avec ce projet, nous souhaitions leur donner l’opportunité de se faire entendre, et de dire « ASSEZ » !
Durant la pandémie, nous avons malheureusement constaté une hausse d’angoisse et d’anxiété chez les dames que nous suivions. Isolées et n’ayant plus la possibilité de pratiquer leurs activités génératrices de revenus, l’antenne de Liège du GAMS Belgique a lancé une initiative dans le but de donner la possibilité aux femmes concernées de s’exprimer sur la question. L’équipe a mis en place une série de groupes de paroles qui ont permis de discuter les situations vécues pendant la pandémie ainsi que plusieurs ateliers de co-construction pour réaliser une vidéo. De l’écriture du scénario, en passant par la traduction à l’enregistrements des voix, jusqu’au tournage de la vidéo, les femmes ont pu traduire leurs ressentis par elles-mêmes.
Retrouvez le résultat de ce puissant exercice d’empowerment en vidéo disponible en 10 langues : français, anglais, amharique, poular, afar, arabe, somali, soussou, tigrinya et malinke.
#MeetYourClit
Chaque 6 février, la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF) est célébrée. Pour sa campagne annuelle de 2022, le GAMS Belgique dirige les projecteurs sur le clitoris. Le vendredi 4 février 2022, l’équipe presque au complet du GAMS s’est parée de stickers #meetyourclit et s’est affairée sur la Place de la Monnaie devant un clitoris géant de 5 mètres de haut !
Beaucoup de femmes, excisées ou pas, connaissent elles-mêmes très peu leur propre corps. Il est temps que cela change ! C’est pourquoi le GAMS Belgique organise une rencontre hors du commun : celle entre les femmes* et leur clitoris. Retrouvez la revue de presse de cette campagne juste ici.
Pas d’excision pour ma fille
En 2008, le GAMS Belgique avec 21 partenaires a lancé la première campagne nationale « pas d’excision pour ma fille » qui visait à sensibiliser les familles et les professionnel·le·s au risque d’excision lors des retours au pays pendant les vacances. C’est lors de la conférence de presse du 18 juin 2008 que la Ministre fédérale de la santé de l’époque, Mme Onkelinx, a annoncé les quatre grandes résolutions qui allaient marquer le paysage belge en matière de lutte contre les MGF : (1) faire une étude de prévalence pour évaluer l’ampleur du problème, (2) rédiger un guideline pour les professionnel·le·s, (3) diffuser le guide dans tous les hôpitaux et donner des formations pour les professionnel·le·s, (4) évaluer la pertinence de rembourser la reconstruction du clitoris.
En 2013, une exposition itinérante intitulée « Excision, ma façon de dire non » a été lancée sous l’impulsion de l’association GAMS Belgique et soutenue par les autorités. Elle illustre des portraits d’hommes et de femmes d’Europe (Belgique, France, Royaume-Uni) et d’Afrique (Sénégal, Djibouti, Guinée) qui abordent leur résistance face à l’excision. Cette exposition circule depuis lors dans des différents lieux publics (gares, parlements, maisons de quartier, etc.) afin de sensibiliser les politiques, les professionnel·le·s de la santé et de l’éducation, ainsi que tous les citoyen·ne·s, d’Europe ou d’Afrique aux modes de résistance contre les MGF.
Ma façon de dire non