Contre les MGF

Notre impact

Au cours des 5 dernières années (2018-2022), le GAMS Belgique c’est :

filles inscrites au GAMS Belgique pour être protégées de l'excision

filles et femmes déjà excisées qui ont bénéficié d'un suivi psycho-social

professionnel·le·s formé·e·s du secteur de l'asile, de la santé, du social, de la justice, de l'éducation.

hommes accompagnés au GAMS Belgique

DEPUIS SA CRÉATION EN 1996 LE GAMS BELGIQUE  A CONTRIBUÉ

 

  • Au vote d’une loi spécifique en 2000 pour protéger les filles des mutilations génitales féminines et punir les auteur·e·s.
  • Au plaidoyer auprès du gouvernement pour que les MGF soient reconnues comme une persécution au sens de la Convention de Genève et puissent donner droit à une protection internationale. Aujourd’hui, plus de 2 000 filles ont obtenu un statut de réfugiée sur base d’un risque de MGF
  • À l’introduction pour la première fois de la question des MGF dans le Plan d’Action National (PAN) de lutte contre les violences de 2011-2015. Depuis, les MGF ont toujours été inclues dans les PAN Violences.
  • Au plaidoyer pour la création de deux centres multidisciplinaires de prise en charge des femmes excisées (y compris la reconstruction du clitoris). Plaidoyer démarré en juin 2008 avec la Ministre de la Santé Mme Onkelinx, les deux centres (CHU St-Pierre et UZ Gent) ont vu le jour en 2014.
  • À la création d’une trajectoire MGF au sein du réseau d’accueil des demandeurs·euses d’asile coordonnée par Fedasil depuis 2017
  • À la formation de sages-femmes relais MGF dans les hôpitaux et de référent·e·s MGF au SAJ de Bruxelles
  • À la formation de relais communautaires pour sensibiliser les communautés concernées et accompagner les femmes dans leurs démarches depuis 2012. A ce jour plus 100 relais ont été formé·e·s au cours des différents sessions.

 

PRIX ET LABELS OBTENUS PAR LE GAMS

 

VERBATIMS DE PERSONNES ACCOMPAGNÉES ET DE PROFESSIONNEL·LE·S

Quand ma famille m’a rejetée parce que j’ai fui les violences conjugales, le GAMS m’a ouvert les bras. Ça m’a donné de l’espoir

FEMME GUINÉENNE, A FUI UN MARI VIOLENT

J’ai appris beaucoup de choses lors de cette formation. Je me sens plus outillée pour accompagner des résidentes… Je vais dès demain accrocher la carte de prévalence dans mon bureau !

INFIRMIÈRE AU BUREAU MÉDICAL D’UN CENTRE D’ACCUEIL

C’est la première fois que je parle de mon excision à quelqu’un… Chez nous c’est tabou. C’est difficile mais ça m’a fait du bien d’en parler.

DAME GUINÉENNE DE 27 ANS, EN BELGIQUE DEPUIS 5 MOIS

Avant de commencer la formation des relais communautaires, je ne savais pas que je pouvais être aussi engagée. Je n’étais pas prête à parler de l’excision. J’ai rencontré de belles personnes, je suis sortie de chez moi. Je suis prête à partager ce que j’ai appris, je suis prête à m’engager sur un projet.

FEMME BURKINABÉ, FORMÉE EN 2022 COMME RELAIS COMMUNAUTAIRE

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